Les anarchistes n’adhérent qu’exceptionnellement à une conception étatiste. Dès la naissance du sionisme politique, cette question nationale se pose aux libertaires et provoque d’âpres débats. Ces polémiques rebondissent au gré des événements. Lors de la naissance de l’Etat d’Israël, les anarchistes adoptent une position officielle. Ils refusent la guerre au Proche-Orient et apparemment la création d’un nouvel Etat. Cependant l’expérience des kibboutzim, qui renvoie par analogie aux images des collectivités agricoles de l’Espagne révolutionnaire, suscite une très vive sympathie.
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Gavroche - Revue d’histoire populaire
Articles
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Les anarchistes, le sionisme et la naissance de l’Etat d’Israël
9 octobre, par Sylvain Boulouque -
Un anarchiste argentin au bagne, Simón Radowitzky
23 août, par Pierre-Henri ZaidmanSuite à la répression de la révolution de 1905, le jeune anarchiste juif Simón Radowitzky quitte la Russie pour l’Argentine. Traumatisé par les pogroms et la répression brutale cita a fuis, il organise un attentat ayant pour cible le chef de la police de Buenos Aires.
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Les libertaires en 1914 : Quand les anarchistes partirent à la guerre
15 décembre 2022, par François RouxAprès avoir montré comment la Deuxième Internationale fut incapable de tenter quoi que ce soit pour empêcher la « Grande guerre » (Gavroche n° 147), il aurait été injuste de ne pas souligner que les anarchistes n’opposèrent pas plus de résistance à la catastrophe annoncée que leurs frères ennemis sociaux-démocrates.
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Les « Pirates » contre Hitler : la résistance des jeunes Allemands à l’ombre de La Rose blanche
1er mars 2022, par François RouxRefusant d’adhérer au national-socialisme de Hitler, une fraction de la jeunesse allemande de la fin des années 1930 se retrouve dans une contre-culture opposée au militarisme et à la croix gammée. Une jeunesse contestataire réprimée sévèrement par le pouvoir et qui a été longtemps la grande oubliée de l’histoire officielle...
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La Commune démolit la Colonne Vendôme
14 mai 2022, par Michel AuvrayLe 16 mai 1871 se déroule l’acte le plus spectaculaire de l’histoire de la Commune de Paris : la démolition de la colonne Vendôme, considérée comme
un monument de barbarie, un symbole de force brute et de fausse gloire, une affirmation du militarisme.
Cérémonie rituelle, voire séance d’exorcisme, ce moment fort d’une guerre civile au symbolisme puissant vaudra au peintre Gustave Courbet, tenu pour responsable, d’être condamné à en payer la restauration. Un événement important, à la portée souvent méconnue. -
Quand l’école était militaire : Les bataillons scolaires 1880-1891
1er octobre, par Albert BourzacAu début de la IIIe République, les exercices militaires font leur apparition dans l’enseignement scolaire des jeunes Français. Pendant une dizaine d’années, l’école devient l’antichambre de la caserne et prépare les enfants à défendre la patrie, voire à se sacrifier pour elle, avant que l’idée de patriotisme abandonne peu à peu le camp des républicains et qu’on remplace l’instruction militaire par la gymnastique.
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Nicolas Lazarévitch et la répression contre les révolutionnaires en URSS
28 mai 2022, par Charles JacquierDurant l’entre-deux-guerres, Nicolas Lazarévitch s’efforce de dénoncer la répression menée par l’État soviétique contre les partisans de la révolution. Son combat prend la forme de multiples actions de solidarité.
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Séverine :
Avec les pauvres, toujours !
26 septembre, par Thierry MaricourtSéverine est une des grandes figures du journalisme et de la littérature. Elle eut son heure de gloire durant cette période charnière qui court de la guerre franco-prussienne de 1870 à la première guerre mondiale. En tracer le portrait revient à faire l’éloge d’une femme qui milita, toute sa vie, pour une haute idée de la justice, et surtout pour un socialisme non-autoritaire.
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La « sanglante semaine » de Lyon
1er juillet 2022, par François RouxMarx et Engels, commentant l’insurrection des quartiers ouvriers de Paris en juin 1848, écrivirent qu’ils ne voyaient de mouvement comparable dans le passé que « la guerre des esclaves à Rome (Spartacus) et l’insurrection lyonnaise de 1834 ».
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Zo d’Axa, écrivain pamphlétaire et journaliste libertaire
30 août, par Charles JacquierNé Alphonse Gallaud, le 24 mai 1864 à Paris, dans une famille aisée — son père est ingénieur de la ville de Paris —, le futur Zo d’Axa, après des études au collège Chaptal, prépare Saint-Cyr. Engagé dans un régiment de cuirassés, il part ensuite dans les chasseurs d’Afrique. Mais l’aventure n’a pas les couleurs escomptées. Le jeune homme s’y ennuie fort et, premier coup d’éclat, il déserte en emmenant la femme de son supérieur. Sa vie durant, il sera constamment et violemment antimilitariste et manifestera à chaque occasion sa solidarité avec les victimes de l’institution militaire. Réfugié à Bruxelles, il devient journaliste aux Nouvelles du Jour. Mais la vie sédentaire ne lui sied guère, et il part en Suisse, puis en Italie. Amnistié en 1889, il rentre à Paris.