Bien qu’elle ne soit pas complètement tombée dans l’oubli, l’oeuvre du caricaturiste Jossot (1866-1951) mériterait une meilleure diffusion. Ses meilleurs dessins datent du début du siècle, mais les sujets qu’il traite sont toujours d’actualité et son graphisme, étonnamment moderne à l’époque, n’a toujours pas vieilli.
Gustave Henri Jossot est né à Dijon dans une famine aisée. Il perd sa mère alors qu’il est encore enfant et supporte très mal l’ambiance familiale. Il voue déjà une haine à (…)
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Les Temps nouveaux
Les Temps nouveaux est un journal anarchiste français fondé en 1895 par Jean Grave et disparu en 1921. Il fait suite aux journaux Le Révolté et La Révolte.
Articles
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Jossot : un caricaturiste de la « belle époque » (?)
11 août 2023, par Philippe -
Théophile Alexandre Steinlen
6 juillet 2023, par Marc FerlaSteinlen est né à Lausanne en 1859 et décédé à Paris en 1923. Peintre, graveur, illustrateur, affichiste et sculpteur, ses thèmes favoris étaient l’injustice sociale, les chats et les nus féminins. Les titres de ses œuvres : Louise Michel sur une barricade (1885), Les Petits martyrs (1892), La Libératrice (1903), Les Prolétaires, Le Cri des opprimés ou Le Locataire (1913), Les Veuves de Courrières (1909), affichent sa fibre libertaire. Il a mis en lumière la dure condition des prolétaires et les luttes sociales qu’ils ont menées pour leur émancipation. Il illustra des ouvrages littéraires comme Les Soliloques du pauvre de Jehan Rictus, des chansons comme L’Internationale d’Eugène Pottier et Dans la rue d’Aristide Bruant. Habitant de Montmartre, il fréquenta le Cabaret du Chat noir dont il illustra le journal du même nom.
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Charles Benoit
21 octobre 2023, par Maurice ChambellandSuivant à quelques semaines son ami le docteur Pierrot, Charles Benoit est mort à Paris le dimanche 19 mars 1950. Il s’est éteint paisiblement après huit jours d’une résistance étonnante. Il avait soixante-douze ans. On disait : Charles Benoit, des « Temps Nouveaux ». Il avait appartenu à l’équipe de l’« organe communiste anarchiste » qui, sous la direction de Jean Grave et sous l’égide de Kropotkine, fut publié avant 1914 pendant quelque vingt années. Il s’y occupait surtout des tâches administratives, bénévolement, à la manière d’autrefois. Il y consacrait ses dimanches, accomplissant les besognes les plus ingrates avec le sérieux qu’il apportait à toutes choses.
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« Le Libertaire » avant La Première Guerre mondiale (1895-1914)
25 février, par Maurice JoyeuxC’est le 16 novembre 1895 que Sébastien Faure publie le premier numéro du Libertaire, en France cette fois-ci ! Le journal prend la suite des deux hebdomadaires anarchistes : La Révolte de Jean Grave et Le Père Peinard d’Emile Pouget, qui viennent d’avoir des ennuis avec la justice. Il n’est pas sans intérêt de noter qu’à la même époque, Jean Grave, qui ne désarme pas, lance Les Temps nouveaux destiné à remplacer La Révolte et dont l’audience va devenir considérable dans les milieux littéraires.
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Portrait et itinéraire de Jean Grave (1854-1939)
18 mars 2022, par Carole Reynaud-PaligotAu bas de la rue Mouffetard, face à l’Eglise Saint-Médard, une haute maison, à façade enfumée, crevassée, sordide. Un escalier obscur, dont les marches périlleuses branlent sous le pied qui s’y pose, mène à une mansarde où se rédige le Révolté (...). Dans le fond de la mansarde sous l’angle surbaissé du toit, un lit de fer aux couvertures en désordre. Près de la fenêtre, étroite à petits carreaux, une large table en bois blanc, posée sur des tréteaux et couverte de paperasses. Trois ou (…)
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Félix Vallotton
13 juillet 2023, par Felip ÉquyLe peintre franco-suisse Felix Vallotton (1865-1925) a été proche des nabis. Ses talents étaient nombreux : peinture et sculpture mais aussi gravure, illustration, romans et critiques d’art. C’est le peintre et graveur anarchiste Charles Maurin (1856-1914) qui va l’initier aussi bien à la gravure qu’à l’anarchisme. En dix années, Felix Vallotton va exécuter plus de 120 gravures sur bois et une cinquantaine de lithographies.
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Un courageux précurseur de la limitation des naissances : Eugène Humbert
21 août, par Alexandre CroixUn certain nombre d’adresses auront été familières à travers le monde aux compagnons de plusieurs générations. Ainsi du 6 de la rue des Savoises, à Genève, où plus de quarante années durant, Louis Bertoni rédigea et composa avec des moyens de fortune son Réveil anarchiste ; ainsi du 140 de la rue Mouffetard et du 4 de la rue Broca où Jean Grave fit successivement la Révolte et les Temps nouveaux ; ainsi encore du 15 de la rue d’Orsel, où Matha d’abord et Pierre Martin ensuite maintinrent (…)
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Charles Maurin
23 mai 2023, par Christophe Longbois-CanilPeu connu du grand public, Charles Maurin (1856-1914) reste une figure essentielle de la scène artistique parisienne fin-de-siècle. Peintre, remarquable dessinateur et talentueux graveur, il joua un rôle majeur dans la rénovation des techniques de l’estampe et, en particulier, celle de la gravure sur bois. Professeur à l’académie Julian, il enseigna, entre autres, à Félix Vallotton dont il fut le mentor et l’ami. Il fut aussi celui de Toulouse-Lautrec avec lequel il organisa une exposition commune.
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Marie Goldsmith
12 juillet 2023, par Marc PierrotEn novembre 1891, un étudiant, blanquiste et très révolutionnaire, Jules-Louis Breton, qui plus tard entra au Parlement, fit distribuer un manifeste pour appeler la jeunesse des écoles à fonder un groupe socialiste. On se réunit d’abord chez Breton, puis dans une bibliothèque fouriériste de la rue Mouffetard. Grâce à l’énergie du roumain, Georges Diamandy, le groupe se déclara internationaliste, ce qui écarta de lui un tas de jeunes radicaillons, vaguement socialisants et trop férus de politicaillerie. Grâce à la ténacité de Breton on ajouta au titre l’étiquette révolutionnaire. Et ainsi fut créé, en décembre 1891, le premier groupe socialiste d’étudiants, celui des étudiants socialistes révolutionnaires internationalistes de Paris (ESRI).