Enfant de Bohême, František Kupka (1871-1957) l’est littéralement et dans tous les sens. Précurseur de l’art abstrait, au même titre que Kandinsky, il commença sa carrière artistique dans une veine symboliste et sécessionniste avant de se lancer définitivement vers un au-delà de la figuration et de sa sacro-sainte mimésis. Ses convictions politiques et son cosmopolitisme, ses lectures philosophiques et occultistes influencèrent un travail artistique qui s’articula constamment entre le visible et l’invisible.
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CIRA Marseille
Centre International de Recherches sur l’Anarchisme de Marseille
Articles
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František Kupka
3 mai 2023, par Christophe Longbois-Canil -
Henri-Edmond Cross : néo-impressionniste et anarchiste
18 mars 2023, par Felip ÉquyHenri-Edmond Cross (1856-1910), de son vrai nom Henri-Edmond Delacroix, est connu pour ses tableaux néo-impressionnistes et ses représentations de la côte méditerranéenne pas encore touchée par les méfaits du tourisme et de l’urbanisme.
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Mabel Holland Thomas
19 avril 2023, par Constance BantmanRien ne semblait destiner Mabel Holland Thomas à devenir une collaboratrice précieuse d’un des principaux journaux anarchistes de l’avant-Première Guerre mondiale, ni à épouser son rédacteur, le très sérieux Jean Grave. Née en 1861 au Pays de Galles, issue d’un milieu fort aisé et conservateur, elle est éduquée dans un pensionnat privé puis retourne vivre dans la demeure familiale, dans une ambiance joyeuse et créative. Clairement douée pour les arts graphiques et l’écriture, elle expose au Salon des Indépendants et écrit plusieurs romans, dont Some Welsh Children (1898).
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Félix Vallotton
13 juillet 2023, par Felip ÉquyLe peintre franco-suisse Felix Vallotton (1865-1925) a été proche des nabis. Ses talents étaient nombreux : peinture et sculpture mais aussi gravure, illustration, romans et critiques d’art. C’est le peintre et graveur anarchiste Charles Maurin (1856-1914) qui va l’initier aussi bien à la gravure qu’à l’anarchisme. En dix années, Felix Vallotton va exécuter plus de 120 gravures sur bois et une cinquantaine de lithographies.
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Salvadora Medina Onrubia (1894-1972)
12 mai 2024, par Hélène FinetOubliée (volontairement ?) de la culture officielle et morte dans l’indifférence en 1972, Salvadora Medina Onrubia est aujourd’hui redécouverte. Longtemps on a évoqué le nom de Salvadora Medina Onrubia en l’associant à celui de son époux, le charismatique Natalio Botana, l’un des pères du journalisme populaire en Argentine et fondateur de Critica. La trajectoire de la famille Botana/Damonte/Onrubia est particulièrement sulfureuse, et n’oublions pas que Salvadora est également la mère d’un (…)
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Charles Maurin
23 mai 2023, par Christophe Longbois-CanilPeu connu du grand public, Charles Maurin (1856-1914) reste une figure essentielle de la scène artistique parisienne fin-de-siècle. Peintre, remarquable dessinateur et talentueux graveur, il joua un rôle majeur dans la rénovation des techniques de l’estampe et, en particulier, celle de la gravure sur bois. Professeur à l’académie Julian, il enseigna, entre autres, à Félix Vallotton dont il fut le mentor et l’ami. Il fut aussi celui de Toulouse-Lautrec avec lequel il organisa une exposition commune.
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Sophie Zaïkowska (1880-1939)
30 juin 2024, par Lou MarinNée en Lituanie, elle avait étudié les sciences naturelles à Genève avant de venir en France en 1898. Un an plus tard, elle fit la connaissance de Georges Butaud (1868-1926), qui poursuivait déjà à l’époque un projet de communauté anarchiste. Tous deux restèrent compagnons de vie pendant 28 ans, jusqu’à la mort de Butaud.
Et tous deux participèrent à plusieurs projets de communes du milieu libre des anarchistes, à Vaux en 1902, à Bascon en 1911 ou à Saint-Maur en 1912, où elle était (…) -
Itô Noe
1er juin 2024, par Philippe PelletierItô Noe est une femme de feu selon l’un de ses biographes (Iwasaki Kurco) et l’une des jeunes femmes les plus remarquables de son époque selon l’historien Hane Mikiso : indépendante d’esprit, autonome, iconoclaste.
Née dans une famille pauvre de Kyûhû et abandonnée par son père, elle est recueillie par une tante dont l’époux, plus aisé, accepte qu’elle fasse des études à Tôkyô. Diplômée en littérature, elle y épouse son professeur d’anglais, Tsuji Jun (1884-1944), qui lui fait connaître (…)