Le 13 mars 1858, naissance de Maximilien Jules Luce à Paris, (mort à Paris le 7 février 1941). Peintre, graveur et militant anarchiste.
Enfant, il est témoin de plusieurs faits tragiques de la Commune de Paris. Dès 1881, il fréquente les anarchistes parisiens. Lecteur de La Révolte, il devient l’ami de Jean Grave. En 1887, Pissarro, Seurat et Signac l’accueillent dans le groupe des néo-impressionnistes. Luce signe alors de nombreux dessins pour les journaux tels que Le Père Peinard, La Révolte, L’Endehors, la feuille, etc. En 1894, faisant suite aux attentats de Ravachol, Vaillant, etc., il est arrêté et jeté en prison. Désigné comme Anarchiste dangereux
ses dessins sont jugés inciter le peuple à la révolte
(Procès des 30). Sur la vie carcérale, Luce réalise une série des lithographies, accompagnées d’un texte de Jules Vallès. Libéré, il collabore à la revue Les Temps nouveaux.
En 1934, il assure la présidence de la Société des artistes indépendants. La même année, il signait une pétition appelant à la lutte antifasciste. Il a laissé de nombreuses toiles ayant pour thème la Commune de Paris comme la mort de Varlin, mais aussi le travail des ouvriers et des paysans.