En novembre 1916, Lecoin sort de prison. Pierre Martin vient de mourir. Quelques jours après sa libération, le 3 décembre, Lecoin se rend à une réunion au local du journal de Sébastien Faure « C.Q.F.D. ».
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Pierre Martin
Articles
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Louis Lecoin - Un militant exemplaire [05]
22 janvier 2021, par Sylvain Garel -
Louis Lecoin - Un militant exemplaire [03]
20 janvier 2021, par Sylvain GarelEn mars 1912, Louis Lecoin adhère au Foyer Populaire de Belleville, un des groupes les plus actifs de la Fédération Communiste Anarchiste (FCA).
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« Le Libertaire » entre les deux guerres mondiales (1919-1939)
26 février, par Maurice Joyeux1919. Pierre Martin a disparu, Louis Lecoin va prendre sa place pour animer Le Libertaire qui reparaît. De nouvelles signatures vont s’ajouter à celles qui ont survécu au carnage et à la désagrégation des consciences jetées dans ce pourrissoir qu’est l’état de guerre. Sébastien Faure essaiera bien, pendant cette période tragique, de faire paraître un journal : Ce qu’il faut dire, qui devra rapidement se saborder devant les menaces du pouvoir. Les anarcho-syndicalistes crieront avec les militants qui iront à Zimmerwald pour essayer d’arrêter la guerre :
Cette guerre n’est pas notre guerre
. Efforts infructueux, mais qui sauveront l’honneur du mouvement ouvrier. Les anarchistes, cependant, ne désarment pas. Ils feront paraître le 15 juin 1917 un numéro clandestin du Libertaire, ce qui vaudra à Lepetit, à Barbé, à Content, à Ruff et à Le Meillour des peines de prison importantes. -
« Le Libertaire » avant La Première Guerre mondiale (1895-1914)
25 février, par Maurice JoyeuxC’est le 16 novembre 1895 que Sébastien Faure publie le premier numéro du Libertaire, en France cette fois-ci ! Le journal prend la suite des deux hebdomadaires anarchistes : La Révolte de Jean Grave et Le Père Peinard d’Emile Pouget, qui viennent d’avoir des ennuis avec la justice. Il n’est pas sans intérêt de noter qu’à la même époque, Jean Grave, qui ne désarme pas, lance Les Temps nouveaux destiné à remplacer La Révolte et dont l’audience va devenir considérable dans les milieux littéraires.
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Pierre Martin, militant anarchiste de la fin du siècle dernier
6 août, par Carole Reynaud-PaligotPierre Martin, que l’on surnomme très tôt le « bossu », est né à Vienne, petite ville de l’Isère située à une trentaine de kilomètres de Lyon, en 1856. De condition très modeste, sa mère est servante dans une ferme, il devient tisseur, très jeune, comme la majorité de ses compagnons viennois.