Le 24 août 1943, mort de Simone Weil. Philosophe française un temps combattante anarchiste durant la guerre d’Espagne.
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Louis Mercier-Vega
Articles
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Lettre ouverte : Simone Weil et les anarchistes
24 août, par Lucien Feuillade -
Du « Libertaire » au « Monde Libertaire » après la Seconde Guerre mondiale
27 février, par Maurice JoyeuxLe jeudi 21 décembre 1944, Le Libertaire reparaît : quatre pages sous un format réduit, avec ce sous-titre : « Sébastien Faure et Louise Michel : fondateurs ». Il est bi-mensuel et va le rester pendant plus d’une année. Son format est réduit à l’image de la presse de ces temps difficiles. Cependant, même si les caractères du titre sont restés les mêmes, sa présentation est bien différente. Les articles sont courts, le contenu englobe toute l’activité politique, sociale, culturelle de l’époque. C’est, compte-tenu des circonstances, un bon journal. Les hommes et les femmes qui vont l’animer sont mes contemporains. Citons Henri Bouyé, Vincey, Durand, Suzy Chevet, auxquels, sortant de Montluc, je vais bientôt me joindre. Si l’on voulait qualifier ce premier numéro et ceux qui vont suivre, on pourrait dire qu’il s’en dégage un air de puritanisme que l’absence de signatures conforte. Dans ce premier numéro, un éditorial définit bien le projet anarchiste au lendemain de l’Occupation, alors que la guerre n’est pas terminée. On y trouve aussi un article de caractère syndical, un autre sur l’Espagne, un autre encore sur la guerre, et de multiples échos. Sous son vernis moderne, Le Libertaire est reparti d’un bon pied. Il va atteindre rapidement le millier d’abonnés. Il sera tiré à 10 000 exemplaires, dont 5 ou 6 000 vont être vendus (ce qui est sa vitesse de croisière) avant de faire beaucoup mieux par la suite.
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Sur les groupes d’affinité
23 février 2023, par Louis MercierArticle de Louis Mercier-Vega daté de juillet 1977 et publié dans le numéro 13 du mois de janvier 1978 de la revue Interrogations.
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Les anarchistes, le sionisme et la naissance de l’Etat d’Israël
9 octobre, par Sylvain BoulouqueLes anarchistes n’adhérent qu’exceptionnellement à une conception étatiste. Dès la naissance du sionisme politique, cette question nationale se pose aux libertaires et provoque d’âpres débats. Ces polémiques rebondissent au gré des événements. Lors de la naissance de l’Etat d’Israël, les anarchistes adoptent une position officielle. Ils refusent la guerre au Proche-Orient et apparemment la création d’un nouvel Etat. Cependant l’expérience des kibboutzim, qui renvoie par analogie aux images des collectivités agricoles de l’Espagne révolutionnaire, suscite une très vive sympathie.