Il est né à Nantes en 1875 dans une famille aisée. Son premier recueil de dessins est consacré à sa ville (Nantes la grise, 1899). Ses premiers dessins politiques sont consacrés à l’affaire Dreyfus.
C’est à Paris qu’il va fréquenter les milieux ouvriers. Jules Grandjouan abandonne son métier de clerc de notaire et se consacre alors entièrement au dessin. Il collabore aux journaux humoristiques Le Rire et La Vie illustrée.
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CIRA Marseille
Centre International de Recherches sur l’Anarchisme de Marseille
Articles
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Jules Grandjouan
9 juin 2023, par Felip Équy -
Itô Noe
1er juin 2024, par Philippe PelletierItô Noe est une femme de feu selon l’un de ses biographes (Iwasaki Kurco) et l’une des jeunes femmes les plus remarquables de son époque selon l’historien Hane Mikiso : indépendante d’esprit, autonome, iconoclaste.
Née dans une famille pauvre de Kyûhû et abandonnée par son père, elle est recueillie par une tante dont l’époux, plus aisé, accepte qu’elle fasse des études à Tôkyô. Diplômée en littérature, elle y épouse son professeur d’anglais, Tsuji Jun (1884-1944), qui lui fait connaître (…) -
Salvadora Medina Onrubia (1894-1972)
12 mai 2024, par Hélène FinetOubliée (volontairement ?) de la culture officielle et morte dans l’indifférence en 1972, Salvadora Medina Onrubia est aujourd’hui redécouverte. Longtemps on a évoqué le nom de Salvadora Medina Onrubia en l’associant à celui de son époux, le charismatique Natalio Botana, l’un des pères du journalisme populaire en Argentine et fondateur de Critica. La trajectoire de la famille Botana/Damonte/Onrubia est particulièrement sulfureuse, et n’oublions pas que Salvadora est également la mère d’un (…)
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Sophie Zaïkowska (1880-1939)
30 juin 2024, par Lou MarinNée en Lituanie, elle avait étudié les sciences naturelles à Genève avant de venir en France en 1898. Un an plus tard, elle fit la connaissance de Georges Butaud (1868-1926), qui poursuivait déjà à l’époque un projet de communauté anarchiste. Tous deux restèrent compagnons de vie pendant 28 ans, jusqu’à la mort de Butaud.
Et tous deux participèrent à plusieurs projets de communes du milieu libre des anarchistes, à Vaux en 1902, à Bascon en 1911 ou à Saint-Maur en 1912, où elle était (…) -
He-Yin Zhen (1884-1920)
2 novembre 2024, par Jean-Jacques GandiniOriginaire de la province côtière du Jiangsu, limitrophe de Shanghai, He Ban, née en 1884 et décédée en 1920 à l’âge de 36 ans, va adopter le surnom de Zhen – coup de tonnerre – comme nom de plume, et accoler à son nom patronymique de He, le nom de jeune fille de sa mère, Yin, pour s’appeler He-Yin Zhen, signe de sa volonté de s’émanciper du système patriarcal, fondement de l’asservissement des femmes.
Ce signe est révélateur car si nous redécouvrons, un siècle après, la pensée de cette (…) -
František Kupka
3 mai 2023, par Christophe Longbois-CanilEnfant de Bohême, František Kupka (1871-1957) l’est littéralement et dans tous les sens. Précurseur de l’art abstrait, au même titre que Kandinsky, il commença sa carrière artistique dans une veine symboliste et sécessionniste avant de se lancer définitivement vers un au-delà de la figuration et de sa sacro-sainte mimésis. Ses convictions politiques et son cosmopolitisme, ses lectures philosophiques et occultistes influencèrent un travail artistique qui s’articula constamment entre le visible et l’invisible.
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Félix Vallotton
13 juillet 2023, par Felip ÉquyLe peintre franco-suisse Felix Vallotton (1865-1925) a été proche des nabis. Ses talents étaient nombreux : peinture et sculpture mais aussi gravure, illustration, romans et critiques d’art. C’est le peintre et graveur anarchiste Charles Maurin (1856-1914) qui va l’initier aussi bien à la gravure qu’à l’anarchisme. En dix années, Felix Vallotton va exécuter plus de 120 gravures sur bois et une cinquantaine de lithographies.
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Suceso Portales Casamar (1904-1999)
14 février 2024, par Azucena RubioJ’aime cette photo de Suceso parce qu’on y voit la douceur, l’espièglerie de son regard, la tendresse et la sérénité de son visage de vieille lutteuse apaisée.
J’ai connu Suceso à Londres, pendant l’été 1952. Elle avait 48 ans, j’en avais 18. Ce fut un de ces étés pluvieux, comme il y en a tant et tant à Londres.
Elle vivait au 5 Fairfax Road, dans un grand appartement, avec son compagnon Acracio Ruiz, et leur fille Hortensia. Pour moi qui vivais en hôtel meublé, avec mes parents, rue (…)