La Bourse du Travail de Paris s’orne d’une immense banderole rouge : « A partir du 1er mai 1906, nous ne travaillerons que 8 heures par jour ».
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CGT
Articles
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1906 : La question des huit heures
12 janvier 2022, par Michel Auvray -
La Vie militante d’Emile Pouget
21 juillet 2024, par Paul DelesalleLe Cri du Peuple, dans ses numéros du 29 juillet et 5 août 1931, a publié l’article ci-après :
Personne ne pouvait mieux retracer — pour les générations qui ne l’ont pas connu — la vie militante d’Emile Pouget que Paul Delesalle, son ami, son compagnon de luttes de quarante années et qui fut lui aussi, secrétaire de la CGT, de la vraie CGT, celle d’hier, celle que nous travaillons à reconstruire.
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Le Peuple : Emile Pouget est mort
18 septembre 2022Du journal Le Peuple, du 22 juillet 1931, nous extrayons les lignes ci-après.
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Antimilitarisme et syndicalisme : « Le Sou du soldat » (1900-1914) [2]
24 janvier 2022, par Michel AuvrayLes premiers résultats sont somme toute modestes. Mais bientôt l’action est prise en main par le secrétaire de la Fédération des Bourses, Georges Yvetot, qui devient, après l’unité syndicale, le n°2 de la CGT. L’auteur du Nouveau Manuel du soldat —qui paraît en 1902 et évoque, bien sûr, le « Sou » dans sa conclusion— va dès lors consacrer des efforts incessants à donner vie et réalité à l’institution.
Sans attendre, il adresse à chacune des Bourses 500 lettres à faire parvenir aux soldats (…) -
Georges Yvetot (1868-1942) [05]
18 février 2020, par Victor Méric - FlaxAu contact de ce militant sincère et ardent qu’était Fernand Pelloutier, le jeune Yvetot comprit quelle tâche lui était réservée. Continuer l’oeuvre de son prédécesseur, organiser la classe ouvrière en syndicats et agir dans le sens révolutionnaire, telles devinrent ses préoccupations.
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Antimilitarisme et syndicalisme : « Le Sou du soldat » (1900-1914) [3]
25 janvier 2022, par Michel AuvrayLa répression n’empêche pas le « Sou » d’être pratiqué, il s’en faut. Des fédérations nationales (métallurgie, transports par voie ferrée, bâtiment) organisent elles-mêmes l’action pour épargner aux Bourses de se voir supprimées les subventions municipales dont elles bénéficient souvent.
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[05] Fernand Pelloutier (1867-1901) - La Fédération des Bourses
2 avril 2020, par Georges YvetotAu Congrès de Marseille (1879) fut constitué le Parti ouvrier avec un double programme politique et économique.
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Antimilitarisme et syndicalisme : « Le Sou du soldat » (1900-1914) [4]
26 janvier 2022, par Michel AuvrayLa situation intérieure n’est pas suffisante, semble-t-il, à expliquer la réaction plus qu’énergique des autorités. La politique extérieure a également présidé à la répression : se préparant de plus en plus à livrer la guerre aux côtés du tsar, les dirigeants de l’État français redoutaient, au fond, de voir leur bellicisme remis en cause. Les responsables de la CGT vont, à leur tour, et durement cette fois, faire les frais d’une politique visant à préserver un consensus autour du ministère (…)
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Antimilitarisme et syndicalisme : « Le Sou du soldat » (1900-1914) [1]
23 janvier 2022, par Michel AuvrayPetite somme d’argent envoyée, plusieurs fois l’an, aux syndiqués encasernés, le « Sou du soldat » témoigna, au début du siècle, d’une volonté ouvrière de maintenir le contact avec les travailleurs sous l’uniforme. Simple pratique d’une élémentaire solidarité ? Moyen de propagande antimilitariste ? Et, en ce cas, de quelle efficacité ?
L’institution est originale et méconnue. Les mandats étaient souvent accompagnés de lettres virulentes et les gouvernants y virent l’occasion de faire condamner une vingtaine de dirigeants de la CGT, de faire même dissoudre des syndicats d’instituteurs. Né d’une analyse lucide des fonctions de l’armée, le « Sou du soldat » marqua, en quelque sorte, l’apogée du syndicalisme révolutionnaire, avant que l’Union sacrée ne vienne militariser les corps et les esprits. -
[08] Fernand Pelloutier (1867-1901) - La Fédération des Bourses
5 avril 2020, par Georges YvetotCet homme constamment souffrant possédait un vrai tempérament de combat ; ce qu’il croyait utile au mouvement, il le disait, il le faisait, sans craindre les criailleries et les calomnies.