Le Cri du Peuple, dans ses numéros du 29 juillet et 5 août 1931, a publié l’article ci-après : Personne ne pouvait mieux retracer — pour les générations qui ne l’ont pas connu — la vie militante d’Emile Pouget que Paul Delesalle, son ami, son compagnon de luttes de quarante années et qui fut lui aussi, secrétaire de la CGT, de la vraie CGT, celle d’hier, celle que nous travaillons à reconstruire.
Accueil > Mots-clés > Syndicats > CGT
CGT
Articles
-
La Vie militante d’Emile Pouget
29 juillet, par Paul Delesalle -
Juin 36
5 juillet, par Maurice JoyeuxLe mouvement s’est déclenché sans qu’on sut exactement comment et où. Nous avons assisté à une explosion de mécontentement des masses populaires qui pendant des années avaient remâché leur mécontentement.
Léon Jouhaux, le 16 juin, au CCN. -
Georges Yvetot (1868-1942) [07]
20 février 2020, par Victor Méric - FlaxLe but des syndicats fut d’abord de lutter contre la tyrannie patronale et de lutter au jour le jour, pour obtenir de meilleures conditions de travail, des relèvements de salaires, des diminutions d’heures de travail, etc.
-
[07] Fernand Pelloutier (1867-1901) - La Fédération des Bourses
4 avril 2020, par Georges YvetotIl n’est peut-être pas inutile, en passant, de détruire une légende certain militant, beau parleur, ayant longtemps fabriqué des cours sur les idées des autres, se donne, peut-être de bonne foi, comme le père de l’Unité ouvrière.
-
Plus loin : Emile Pouget
16 septembre 2022Du n°77 (septembre 1931), de Plus loin, dont notre camarade M. Pierrot assure la rédaction, ce bon article d’un raccourcit si évocateur qu’il ne laisse que peu à dire après .
-
Antimilitarisme et syndicalisme : « Le Sou du soldat » (1900-1914) [3]
25 janvier 2022, par Michel AuvrayLa répression n’empêche pas le « Sou » d’être pratiqué, il s’en faut. Des fédérations nationales (métallurgie, transports par voie ferrée, bâtiment) organisent elles-mêmes l’action pour épargner aux Bourses de se voir supprimées les subventions municipales dont elles bénéficient souvent.
-
Le débat Malatesta-Monatte toujours d’actualité
4 mai, par Philippe PelletierLes familiers du mouvement anarchiste connaissent le débat qui opposa Errico Malatesta (1853-1932) et Pierre Monatte (1881-1960) lors du congrès anarchiste international d’Amsterdam en 1907 . Tout cela pourrait paraître lointain mais il est utile d’y revenir pour évaluer les choses à la lumière d’aujourd’hui.
Pierre Monatte est alors un jeune militant actif au sein de la jeune CGT française, alors syndicaliste révolutionnaire et fortement influencée par les anarchistes. Monatte défend (...) -
Un de ceux qui firent la CGT : Paul Delesalle
25 juillet, par Jean MaitronPaul Delesalle n’est plus. Le mardi 13 avril nous fûmes une trentaine — quelques compagnons des luttes d’antan et quelques amis — à l’accompagner au Père-Lachaise et l’on ne peut que regretter l’absence d’une délégation ouvrière à une telle cérémonie. Certes Chambelland avait été chargé d’apporter les excuses de Léon Jouhaux empêché, mais on eût aimé, et Paul Delesalle eût aimé, que d’authentiques prolétaires, délaissant l’usine ou l’atelier, soient venus dire adieu à l’aîné qui durant (...)
-
Georges Yvetot (1868-1942) [04]
17 février 2020, par Victor Méric - FlaxIl nous faut dire ici quelques mots sur Fernand Pelloutier, qu’on affecte aujourd’hui d’ignorer, et qui fut l’un des plus dévoués et des plus clairvoyants parmi ceux qui luttèrent pour le triomphe de la classe ouvrière.
-
Antimilitarisme et syndicalisme : « Le Sou du soldat » (1900-1914) [1]
23 janvier 2022, par Michel AuvrayPetite somme d’argent envoyée, plusieurs fois l’an, aux syndiqués encasernés, le « Sou du soldat » témoigna, au début du siècle, d’une volonté ouvrière de maintenir le contact avec les travailleurs sous l’uniforme. Simple pratique d’une élémentaire solidarité ? Moyen de propagande antimilitariste ? Et, en ce cas, de quelle efficacité ?
L’institution est originale et méconnue. Les mandats étaient souvent accompagnés de lettres virulentes et les gouvernants y virent l’occasion de faire condamner une vingtaine de dirigeants de la CGT, de faire même dissoudre des syndicats d’instituteurs. Né d’une analyse lucide des fonctions de l’armée, le « Sou du soldat » marqua, en quelque sorte, l’apogée du syndicalisme révolutionnaire, avant que l’Union sacrée ne vienne militariser les corps et les esprits.