En octobre 1954, Le Libertaire reparaît sous un titre que les circonstances nous ont obligé à modifier, car le vieux journal de Sébastien Faure et de Louise Michel, tombé dans des pattes douteuses, est en train d’agoniser. Il sera mensuel et il le restera longtemps. Dans son éditorial signé par la commission de presse, la rédaction « annonce la couleur » :
, ce qu’il n’aurait jamais dû cesser d’être, mais il ouvrira ses colonnes à « des hommes épris de progrès ». L’ambition de la Fédération anarchiste se dévoile nettement dans ce texte. Il s’agit de faire du Monde libertaire un journal qui soit l’héritier du Libertaire classique, journal d’organisation, journal de militants, et des Temps nouveaux de Jean Grave, journal de culture ouvert à tous les esprits libres. Et ce projet va prendre corps. Tant par sa présentation que par sa diversité, ce journal fut une réussite, probablement une des meilleures dont la presse libertaire puisse se réclamer.
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Albert Camus
Articles
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« Le Monde libertaire », l’enfant naturel du « Libertaire » (1954-1982)
28 février, par Maurice JoyeuxLe Monde libertaire sera le journal de tous les anarchistes -
Nicolas Lazarévitch et la répression contre les révolutionnaires en URSS
28 mai 2022, par Charles JacquierDurant l’entre-deux-guerres, Nicolas Lazarévitch s’efforce de dénoncer la répression menée par l’État soviétique contre les partisans de la révolution. Son combat prend la forme de multiples actions de solidarité.
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Louis Guilloux
4 janvier 2023, par Véronique Fau-VincentiDe Louis Guilloux, on connaît surtout l’œuvre tour à tour militante, déchirante, douloureuse ou enthousiaste, mais toujours ancrée dans son temps et généreuse, pleine de doute et chargée malgré tout de conviction, de foi et d’espérance. Littérature « populiste » ou « prolétarienne », Louis Guilloux s’est toujours refusé à prendre part aux polémiques qui entouraient sa production, car son œuvre, c’était lui... Fidèle à lui-même comme aux siens, l’œuvre de Louis Guilloux, fils d’un modeste (…)