Mon nom n’a aucune importance. Pour le patron je ne suis qu’une bête de somme. Treize heures par jour, je coupe du câble. Tous les cinq mètres, clac...
Un boulot absurde et abrutissant. Une discipline de fer.
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La Commune de Paris (1871)
Articles
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[BD]1870 - L’année terrible [01]
24 décembre 2019, par Cyril -
Albert Richard
6 septembre, par Heiner Michael BeckerAlbert Marie Honoré Richard , qui dans les années avant la Commune était une des figures les plus actives de l’Internationale en France, proche de Varlin, est né à Tours le 8 décembre 1846 de Pierre Honoré Richard et de son épouse Marie Desadré. Son père était à ce moment ouvrier tailleur de pierres, et la famille vivait dans des conditions extrêmement modestes. Pendant quelque temps, Albert Richard fut élève au séminaire de Tours et commença à apprendre le latin, mais les moyens de la (…)
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[BD] Commune de Paris - Les Communes en province (22-31 mars 1871) [14]
12 mars 2020, par CyrilA l’annonce des élections à la Commune de Paris, les grandes cités de province sont elles aussi secouées par les insurrections communalistes : le 22, à Lyon ; le 24, à Saint-Etienne ; le 26, au Creusot ; le 23, à Marseille, Toulouse et Narbonne...
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[BD] Commune de Paris - Institution du Comité de Salut public (1er mai 1871) [23]
21 mars 2020, par CyrilLe 1er mai, par 45 voix contre 23, le Conseil de la Commune se dote d’un Comité de Salut public, comprenant 5 membres. Ce pouvoir « fort » accroît en fait le désordre de la situation militaire.
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[BD] Commune de Paris - Le triomphe de l’ordre moral et la répression (1871-1874) [28]
26 mars 2020, par CyrilUne poigne de fer s’abat sur Paris occupé militairement : des centaines de milliers de dénonciations, 25 000 tués ou fusillés, 40 000 arrestation. Le mouvement ouvrier est décapité, toutes tendances confondues...
En octobre 1871, il manque 100 000 ouvriers à Paris. Ces hommes sont en fuite ou déportés, prisonniers ou morts...
Les fusilleurs n’épargnerons ni les femmes ni les enfants. Il faudra attendre 1880 pour obtenir enfin l’amnistie. -
[BD]1870 - L’année terrible [09]
1er janvier 2020, par CyrilTout Paris réclamait la déchéance de ce fantoche. La bourgeoisie « républicaine » se vautrait à l’Hôtel de Ville. Bonne fille, la tout nouvelle république nous laissait choisir nos officiers.
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[BD]1870 - L’année terrible [07]
30 décembre 2019, par CyrilLe camp de Châlons-sur-Marne : des milliers de tentes et de bivouacs fumants. Un foutoir général. Le paradis des traîneurs de sabre...
Pas même une gamelle où foutre la graille. Et puis les flingots, des modèles périmés, bricolés, « à tabatière »...
Tout cela puait le cassage de gueule, la boucherie organisée. -
[BD] Commune de Paris -Nous sommes tous des Fédérés [30]
28 mars 2020, par CyrilPrésenter la Commune en huit pages tenait de la gageure.
Certes, nous aurions pu évoquer Proudhon et Blanqui, Louise Michel et l’ouvrier Varlin... -
La Commune démolit la Colonne Vendôme
14 mai 2022, par Michel AuvrayLe 16 mai 1871 se déroule l’acte le plus spectaculaire de l’histoire de la Commune de Paris : la démolition de la colonne Vendôme, considérée comme
un monument de barbarie, un symbole de force brute et de fausse gloire, une affirmation du militarisme.
Cérémonie rituelle, voire séance d’exorcisme, ce moment fort d’une guerre civile au symbolisme puissant vaudra au peintre Gustave Courbet, tenu pour responsable, d’être condamné à en payer la restauration. Un événement important, à la portée souvent méconnue.
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