Épuisés, hagards et affamés, les miliciens espèrent une hypothétique relève. Vers 14 heure, le 19 novembre 1936, Durruti est mortellement blessé près de l’hôpital-clinique en ruine. Balle franquiste ou incident de tir ? Le moral de la colonne est au plus bas. La relève arrive enfin.
Le lendemain, les franquistes tentent une ultime attaque, appuyée par l’artillerie. Marocains et légionnaires nationalistes sont, eux aussi, « au bout du rouleau »... ¡No pasarán ! Miliciens et soldats républicains rejettent les nationalistes sur la Cité universitaire. Franco enrage : ses meilleures troupes, tenues en échec par les ouvriers en armes, ne peuvent prendre Madrid.