La lutte frontale devient vaine, les partisans décident d’organiser clandestinement les révolutionnaires, de préparer le terrain pour l’insurrection paysanne d’après les moissons. Sa tête est mise à prix, Makhno s’enfuit...
En juin 1918, j’ai rencontré Lenine au Kremlin [. . . ]. Il est difficile de rencontrer chez un maître politicien autant de fourberie et d’hypocrisie que celles que Lénine manifesta en cette circonstance.
La lutte contre l’État (et autres écrits), Textes de Makhno (1925-1932), traduits par Alexandre Skirda.
Le pouvoir bolchevik avait déjà organisé à cette époque la répression contre l’anarchisme, dans l’intention bien délibérée de le discréditer dans le pays. Le bolchevisme de Lénine avait mis une croix sur toute organisation révolutionnaire libre [...].