Dans une collection d’affiches de la CNT-AIT espagnole, il en existe une ayant comme sujet une voiture de luxe. S’il n’y avait pas eu les acronymes du mouvement anarcho-syndicaliste, on eut pu croire qu’il s’agissait d’une publicité du genre de celle imprimée sur papier couché et en polychromie que distribuent les représentants de voitures de haut de gamme. Suffit-il de quelques lettres « magiques » pour transformer un message publicitaire en propagande politique ou, mieux encore, en signe artistique ?
Accueil > Mots-clés > Artistes > Théophile Alexandre Steinlen
Théophile Alexandre Steinlen
Articles
-
Intentionnalité, anarchisme et art
24 octobre 2023, par Pietro Ferrua -
Théophile Alexandre Steinlen
6 juillet 2023, par Marc FerlaSteinlen est né à Lausanne en 1859 et décédé à Paris en 1923. Peintre, graveur, illustrateur, affichiste et sculpteur, ses thèmes favoris étaient l’injustice sociale, les chats et les nus féminins. Les titres de ses œuvres : Louise Michel sur une barricade (1885), Les Petits martyrs (1892), La Libératrice (1903), Les Prolétaires, Le Cri des opprimés ou Le Locataire (1913), Les Veuves de Courrières (1909), affichent sa fibre libertaire. Il a mis en lumière la dure condition des prolétaires et les luttes sociales qu’ils ont menées pour leur émancipation. Il illustra des ouvrages littéraires comme Les Soliloques du pauvre de Jehan Rictus, des chansons comme L’Internationale d’Eugène Pottier et Dans la rue d’Aristide Bruant. Habitant de Montmartre, il fréquenta le Cabaret du Chat noir dont il illustra le journal du même nom.
-
Steinlen
8 novembre, par Louis NazziSteinlen, c’est un autre Vallès un poète de la rue qui dessinerait.
Une même âme tendre et révoltée s’affirme et rayonne dans les proses du grand écrivain et sur les planches de l’artiste courageux. Et l’un et l’autre ont également raconté, chanté et magnifié la Rue.
Vallès et Steinlen ! Ce rapprochement s’impose à mon esprit. Avec quelle force je sens leurs affinités ! Plus je confronte ces deux lyriques des miséreux et des réfractaires, plus je leur découvre de vertus et de vaillances (…)