Chaque groupe a son drapeau qui a été confectionné par des miliciennes qui, elles, viennent au front, ce qui confirme la volonté générale de la classe travailleuse de s’émanciper de ces oppresseurs sanguinaires que sont les fascistes. Une foule innombrable se joint à nous et nous accompagne jusqu’à la gare. Plusieurs jeunes filles nous donnent leur adresse en nous priant de leur écrire ; elles nous enverront des paquets de vêtements et vivres. Chacun fait ses adieux et beaucoup pleurent en voyant partir toute cette troupe jeune et fière et qui n’a qu’une seule pensée, défendre sa liberté et libérer les opprimés. L’hymne anarchiste « Hijos del Pueblo » est entonné et le train part, salué par des applaudissements.
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