PARTAGE NOIR - 1989
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FORA
La Fédération ouvrière régionale argentine (en espagnol Federación Obrera Regional Argentina) ou F.O.R.A. est une organisation anarcho-communiste (considérée souvent à tort comme anarcho-syndicaliste alors que la FORA a développé un concept tout à fait original et particulier, que l’on peut qualifier d’anarchisme globaliste) qui agit dans la "région mondiale" argentine. Après avoir longtemps fait partie de l’Association Internationale des Travailleurs elle fait partie depuis 2018 de la Confédération Internationale du Travail .
Articles
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La F.O.R.A. dans le mouvement syndical argentin [PDF]
20 avril 2019, par Alex Matin -
Patagonie 1921, grèves et massacres [PDF]
18 avril 2019, par Alex MatinPARTAGE NOIR - 1992
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Patagonie 1921, grèves et massacres - Brochure
22 avril 2019, par Alex Matin -
FORA - Nouvelle donne
6 juin 2019, par Alex MatinToutes ces grèves ont eu pour conséquence un grossissement considérable des syndicats, bien que les chiffres sur cette période soient très contradictoires. De toutes façons, il semble clair que, depuis 1915, l’anarcho-syndicalisme a perdu la supériorité numérique qu’il détenait depuis le début du siècle. Ainsi, 127 syndicats représentant 36 000 adhérents assistèrent au Xe congrès de la FORA « syndicaliste » fin 1918. Cette même organisation comptait 45 000 adhérents début 1919 et 95 000 en (…)
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Un anarchiste argentin au bagne, Simón Radowitzky
23 août 2024, par Pierre-Henri ZaidmanSuite à la répression de la révolution de 1905, le jeune anarchiste juif Simón Radowitzky quitte la Russie pour l’Argentine. Traumatisé par les pogroms et la répression brutale cita a fuis, il organise un attentat ayant pour cible le chef de la police de Buenos Aires.
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Patagonie 1921 : Marches funèbres
11 mai 2019, par Alex MatinLes latifundistes et autres propriétaires regroupés au sein de la Sociedad Rural de Rio Gallegos se sentent brimés. Non seulement ils ont dû signer un accord rédigé par la Sociedad Obrera, mais de plus, malgré leur insistance, aucune poursuite judiciaire n’est engagée contre les grévistes ayant participé aux « réquisitions ». Il arrive même qu’un navire ne puisse partir, les machinistes du bateau refusant de travailler sous prétexte qu’est embarqué un propriétaire qui s’était mal comporté (…)
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FORA - Déclin anarchiste
9 juin 2019, par Alex MatinEntre temps, la FORA connaît quelques problèmes. Comme les autres organisations, elle est victime en 1925-1927 du faiblissement général que connaît le mouvement syndical, dû principalement au taux de chômage important (d’ailleurs, la FORA mènera une campagne pour la journée de 6 heures, pour y faire face). Mais la FORA doit aussi faire face à des problèmes internes : depuis quelques mois faisait rage une dispute entre les deux principaux journaux anarchistes, La Protesta et La Antorcha. La (…)
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[05] Augustin Souchy - 1929 : Amérique du Sud. Impressions argentines
8 août 2020, par Augustin SouchyEn 1929, je pris part à un congrès syndical inter-américain à Buenos Aires, en tant que représentant de l’internationale syndicale. C’était la FORA, la Fédération ouvrière régionale argentine, qui avait organisé ce congrès. La FORA était le plus ancien syndicat du pays et était de tendance anarchiste ; elle avait publié pendant, vingt ans le quotidien La Protesta. De nombreux migrants espagnols et italiens — entre autres Malatesta, célèbre disciple de Bakounine — avaient introduit, (…)
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FORA - Les prémices
28 mai 2019, par Alex MatinLa première section de l’AIT en Argentine date, selon José Ingenieros de 1811. En 1812, une « section française » (qui rassemblait néanmoins des militants de diverses nationalités) fut constituée et plusieurs autres sections furent fondées en 1873-1874. Les sections reflétaient en leur sein les divisions suscitées en Europe entre marxistes et bakouninistes. En 1876, un centre de propagande ouvrière bakouniniste fut fondé, ayant comme principal objectif de combattre les marxistes.
Le (…) -
FORA - Creux syndical
8 juin 2019, par Alex MatinLa FORA tient son IXe congrès (celui de 1915 n’ayant jamais été reconnu) du 31 mars au 6 avril 1923, à Buenos-Aires. Parmi les motions adoptées, une signale la défaite des « anarcho-bolchevistes » (souvent passés à l’USA) : On rejette absolument, comme moyen transitoire ou définitif, la dénommée dictature du prolétariat ou n’importe quelle sorte de dictature qui essaiera de s’établir en période révolutionnaire. On décide aussi d’amplifier la campagne en faveur de Sacco et Vanzetti.