Louise Michel est émerveillée par la beauté de cette terre d’exil et s’intéresse immédiatement à la culture et aux mœurs des Canaques, les soutenant lors de leur révolte en 1878.
Après cinq ans de détention, elle peut s’installer à Nouméa où elle reprend ses activités d’institutrice.
En 1880, l’amnistie générale lui permet de rentrer en France.
Jusqu’à sa mort, Louise sera, pendant vingt-cinq ans, une militante infatigable. Elle parcourt la France, l’Angleterre, la Hollande et la Belgique pour donner des milliers de conférences, entrecoupées de périodes d’emprisonnement.
En janvier 1888, au cours d’une réunion publique au Havre, un homme tente de l’assassiner en tirant deux coups de revolver. Elle est touchée à la tempe et les médecins ne pourront jamais retirer la balle qui reste logée près de son cerveau.
Au cours d’une tournée de conférences dans les Alpes, elle prend froid et décède de pneumonie à Marseille le 9 janvier 1905. Son corps est ramené à Paris et, le 22 janvier 1905, une foule immense suit son cercueil dans les rues jusqu’au cimetière de Levallois-Perret.