Dans le cadre d’une campagne anticléricale, complément indispensable de la lutte anti-autoritaire, il est nécessaire de s’attaquer aux bases de la représentativité et de la légitimité de l’Eglise : le baptême car, avec l’arrivée de l’Europe et d’une nouvelle législation, I’Eglise va probablement avoir à négocier un nouveau concordat (ce qui peut impliquer un impôt du culte, voire une loi du blasphème), et pour cela s’appuyer sur ses registres de baptême.
Empêchons l’Eglise de faire valoir ceux-ci pour gonfler le chiffre des catholiques qu’elle représente, en envoyant la lettre-type que voici (y joindre une enveloppe timbrée à votre adresse pour la réponse). Le clergé est obligé par la loi d’accéder à cette demande s’il ne veut pas tomber sous le coup de la législation des sectes.
Dans le cas où le baptême aurait été confirmé, celui-ci sera plus difficile à supprimer ; le curé doit alors insérer votre lettre dans son registre.
Monsieur le Curé,
Ayant été baptisé en l’église de ...........................
le ............. sous le nom de .......................
je vous serais reconnaissant de bien vouloir porter sur le registre des baptêmes, et en regard de mon nom, la mention suivante : « a renié son baptême par lettre du ........... ».
Ce sera ainsi parfaire l’expression de la vérité, que nous respectons vous et moi, en évitant le mensonge qui pourrait faire croire, au vu de mon nom sur ces registres, que j’appartiens à la communauté catholique.
Ainsi, vos scrupules et les miens seront apaisés et vos registres purs de toute ambiguïté.
Vous remerciant par avance, je vous adresse, Monsieur le Curé, l’expression de mes sentiments de meilleures civilités.
Fait à .............. , le ............ .