Editeur à Paris, Momoro imprimait les textes de la Commune. En 1791, il devient rédacteur en chef du Journal du Club des Cordeliers. C’est lui qui trouve la fameuse formule : « Liberté, égalité, fraternité ». L’année suivante, il écrit une brochure intitulée : De la Convention nationale, qui fait scandale par son radicalisme. Il y affirmait : Les hommes naissent libres et égaux en droits et en faits
, Les distinctions sociales fondées sur l’utilité commune, et qui ne blessent pas l’égalité, seront consenties par la nation et révocables à volonté
. Il se rapproche ensuite de la faction des hébertistes, qui prône une accentuation de la Terreur et un radicalisme ambigu. En conséquence, il est arrêté et exécuté avec eux le 26 mars 1794.
Source : Le texte « De la Convention nationale » figure dans l’anthologie de P. Kessel : Les gauchistes de 89, Paris, U.G.E., 1969. Selon Jaurès (Histoire socialiste de la Révolution française, Paris, 1904), il ne s’agit pas de communisme, mais d’une restructuration du capitalisme par les expropriations, mais le débat n’est pas tranché. |