Cette jeune actrice monte à Paris en 1792. Elle participe à la prise des Tuileries le 10 août et aurait chargé à la pique pendant les combats ce qui lui vaut une couronne civique. Elle déclare aux députés : Française, artiste et sans place, voilà ce que je suis.
. Elle fonde avec Pauline Léon en 1793 le Club des citoyennes républicaines révolutionnaires, proche des Enragés, et qui ne séparait pas la lutte sociale de celle des femmes mais le soutien des Enragés dont elles sont un peu la branche féminine est compromettant. Le club est fermé en octobre 1793. Après plusieurs séjours en prison notamment entre novembre 1794 et août 1795 on perd la trace de Claire Lacombe.
Source : M. Cerati ( Le club des citoyennes révolutionnaires, Paris 1960) et O. de Gouges, T. de Méricourt et R. Lacombe (Œuvres de Théâtre, Paris, 1976). |