Né en Allemagne. Artisan ouvrier lyonnais (peintre sur soie), L’Ange est aussi juge de paix pendant la révolution. Considéré comme un précurseur de Fourier, il est l’auteur de plusieurs écrits dont Moyens simples et faciles de fixer l’abondance et le juste prix du pain (1792) où il se proclame partisan de l’abolition totale de la propriété. Il demande la création du greniers d’abondance mis à la disposition de la population. En 1793, le maire de Lyon, Chalier, pratique la lutte des classes, soutenu par les sans-culottes, mais agit de façon centraliste. Au nom de l’autonomie des sections, L’Ange soutient l’insurrection royaliste qui renverse la municipalité. Amalgamé lors de la impression jacobine, L’Ange est guillotiné.
Source : P. Leutrat (F. J. L’Ange, Paris, 1968) |