Marius Caius créa Aigues-Mortes en 102 avant J-C selon Pagezy. Au Xe siècle, un document mentionnant la contrée Ayga Mortas (ou Eaux Mortes) sera découvert.
En Méditerranée, Marseille dépend de l’empereur germanique, Montpellier est au roi d’Aragon.
Pour reprendre Jérusalem, Louis IX se croise en 1240. Son port d’expédition viendra d’une lagune immense.
Aigues-Mortes communique avec la mer par des graus.
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OLT
Ces bandes dessinées ont été réalisées sur des textes d’Augustin Souchy, de MLT, d’Anarlivres et de l’Ephéméride anarchiste
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[BD] Ritals en eaux mortes [01]
17 août, par MLT, OLT -
[BD] Ritals en eaux mortes [02]
17 août, par MLT, OLTEn 1270, Louis IX repart d’Aigues-Mortes pour la VIIIe croisade.
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[BD] Ritals en eaux mortes [03]
17 août, par MLT, OLTIl imposa aux juifs le port d’une marque distinctive : la rouelle (petit cercle d’étoffe jaune dont le port sur les habits était obligatoire). Il reste, à Aigues-Mortes, le bon roi rendant la justice, aidant les pauvres.
SAINT LOUIS -
[BD] Ritals en eaux mortes [04]
17 août, par MLT, OLTSi Aigues-Mortes était un roi, elle serait Saint Louis. Si elle était un animal, elle serait une baleine.
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[BD] Ritals en eaux mortes [05]
17 août, par MLT, OLTEn 1881, Les Bouches-du-Rhône comptent 66 700 Italiens. Sur 589 000 habitants, 57 900 Italiens habitent à Marseille.
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[BD] Ritals en eaux mortes [06]
17 août, par MLT, OLTÀ la fin du XIXe siècle, 300 000 Italiens résident en France, ils acceptent les travaux que les Français refusent.
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[BD] Ritals en eaux mortes [07]
17 août, par MLT, OLTPour avoir une main-d’œuvre au moindre coût, la Compagnie des Salins du Midi utilise l’hostilité des ouvriers français envers l’« envahisseur » italien.
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[BD] Jeanne Humbert : « Abolissez la pauvreté et vous pourrez démolir les prisons. »
1er août, par MLT, OLTEn application de la loi du 31 juillet 1920, réprimant la propagande anticonceptionnelle, Jeanne et Émile Humbert seront condamnés à 2 ans de prison et 3 000 francs d’amende le 5 novembre 1921.
Jeanne est incarcérée à la prison pour femmes de Saint-Lazare à Paris dont les « Sœurs des prisons » surveillent les services intérieurs. Le son métallique des clefs sur le crucifix est orchestré par le directeur.
Jeanne va découvrir l’immonde promiscuité et la vermine des dortoirs et la repoussante saleté des ateliers et des cellules.
Les condamnées sont exploitées au travail, procurant de fructueux bénéfices à l’administration civile de la prison et à la communauté, car les salaires que l’on accorde aux ouvrières sont dérisoires.
Elle obtient son transfert à la prison de Fresnes où le silence total est exigé des prisonnières.
« Pour être libérée quelques mois plus tôt. J’allais payer cher chaque heure de liberté supplémentaire ! » Sa libération conditionnelle est effective le 14 octobre 1922.
« Après la prison, ça laisse des séquelles. Ruine totale, payer les amendes… Avec l’arrêt de tout. Il a fallu gagner sa vie... ». Jeanne Humbert écrit nombre d’articles et d’ouvrages. Ses livres Le Pourrissoir (1932), Sous la Cagoule (1933), paraîtront sous forme de feuilletons dans Police Magazine. Jeanne Humbert y témoigne de ses mois d’internement, pour ses idées, dans les prisons pour femmes de Saint-Lazare et de Fresnes : « Je n’ai fait qu’apprendre aux pauvres les procédés qu’emploient les riches pour limiter leur progéniture ». Police Magazine est disponible gratuitement en PDF sur le site du Musée numérique Criminocorpus à cette adresse : criminocorpus.org -
Erich Mühsam
10 juillet, par Anarlivres, OLTNé le 6 avril 1878 à Berlin, dans une famille de pharmaciens juifs, Erich Mühsam est renvoyé à 17 ans du lycée de Lübeck pour « menées socialistes ». Dès lors, il écrit pour des journaux satiriques et fréquente la bohème artistique. Il se lie d’amitié avec Gustav Landauer en 1901 et se rapproche des anarchistes.
En 1909, il fonde à Munich le groupe Tat, fédéré au Sozialistische Bund, animé par Landauer ; puis crée en 1911 son premier journal, Kain, où il exprime son pacifisme anarchiste. (…) -
Mika Etchebéhère
7 juillet, par MLT, OLTLe 2 février 1902, naissance de Mika Etchebéhère
Ses parent juifs ayant fuit la Russie, Michèle Feldman naît le 2 février 1902 en Argentine. Dans sa ville, Rosario, elle milite dès 15 ans chez les anarchistes.
Étudiante à l’université de Buenos Aires, elle rencontre en 1920 Hippolyte Etchebéhère, militant au groupe Insurrexit.
En couple, ils rejoignent l’Europe en 1931. Ils sont à Berlin en octobre 1932. Ils constatent La tragédie du prolétariat allemand qui donnera le titre de son livre à Hippolyte Etchebéhère.
Le 12 juillet 1936 ils sont à Madrid. Ils s’engagent dans la colonne du POUM. Nommé commandant Hippolyte est tué le 16 août. Ses camarades éliront Mika responsable de sa compagnie.
Fin 1936, elle est officier à la 14e Division de l’Armée populaire dirigée par l’anarchiste Cipriano Mera. Lors des journées de mai 1937 à Barcelone, arrêtée par des agents staliniens, elle est libérée sur intervention de Mera.
Elle rejoint le groupe féministe libertaire Mujeres Libres.
Après la chute de Madrid le 28 mars 1939, elle rejoindra la France, qu’elle quittera pour l’Argentine à cause de ses origines juives. De retour en France en 1946, elle devint traductrice. Elle meurt le 7 juillet 1992 à Paris.