Cette Bande dessinée de Kristen Foisnon est parue en 1993 dans le fanzine Soleil Noir n°13 - Juin. Il a également réalisé une BD sur l’histoire du syndicalisme-révolutionnaire dans le Brest d’avant guerre : « Gueule d’Or ».
En plus de ses planches et strips parues dans Agora et Soleil Noir, Kristen Foisnon a réalisé une bande dessinée sur l’histoire du syndicalisme-révolutionnaire dans le Brest d’avant guerre : « Gueule d’Or ».
Cette Bande dessinée de Kristen Foisnon est parue en 1993 dans le fanzine Soleil Noir n°13 - Juin. Il a également réalisé une BD sur l’histoire du syndicalisme-révolutionnaire dans le Brest d’avant guerre : « Gueule d’Or ».
Cette Bande dessinée de Kristen Foisnon est parue en 1990 dans le fanzine Soleil Noir. Il a également réalisé une BD sur l’histoire du syndicalisme-révolutionnaire dans le Brest d’avant guerre : « Gueule d’Or ».
C’est le moment d’utiliser les syndicats comme autobus de la révolution. Chic et toc !
On élit des délégués raie-veau-cables pour appliquer nos décisions. Et un mandat. Un !
Et gérer la turne d’après les besoins et la production.
Ceci fait on téléphone aux copains. Drring ?
Et puisque chaque boite joue le même air...
Avec un peu de jugeotte on vous répartit les quantités voulues.
Pour ça, on enfourche la vieille mécanique des fédérations.
Pouhh ! Horizontale... pour relier les boutiques qui fabriquent les mêmes trucs.
Verticale... pour s’approvisionner et fourguer la production. Hmpff !
Les singes capitalos produisaient à gogo de la crotte peinte en rose.
Alors ils faisaient de la pub pour que ça se vende. Demain j’enlève mes bas !
Tirez la chasse ! Nous, on bosse sans bénef’. Et on produit utile.
C’est pour ça qu’on vire toutes les sangsues en cravate. Sans les remplacer.
Hop ! On met le grapin sur tout ce qui sert au turbin.
Et on se met à faire tourner tout ça pour notre pomme. Hé, eh !
Quant aux pontes syndicaux qui sont trop occupés à serrer la louche aux ministres...
On s’organise sans eux. Pour que tout baigne dans l’huile.
Cette fois, of course. Terminé les moitiés et les quarts de chefs.
Plus besoin de garde-chiourme, puisqu’on turbine pour soi.
Tout le monde décide. Du gratte-papelard au visseur de boulons. Tronche de la CGC !
Et fouette cocher ! Plus de smicards minables ou de cadres sup’ grand luxe.
Fini le temps où on limait de la tôle du berceau au cercueil.
Alors... On discute le bout de gras avec les collègues. Puisque c’est les ex-larbins...
Qui gèrent la tune...
Pour que les maquereaux puissent continuer à se goinfrer à leur aise. Mais... Surgit l’État.
Il a à sa botte un tas de techno-choses en costards et de videurs musclés. Pouah !
Qui te font passer l’envie de fourrer ton nez dans tes affaires.
C’est pour ça qu’il faut bien préparer son coup.
Et semer des graines de pavés aux quatre vents.
Puisqu’avec tous les gugusses occupés à ratisser leur pognon... Ça finit toujours par coincer.
Alors dès que ça barde dur... On fout en l’air l’étouffoir social. Ouf !
On botte les fesses aux singes... Et on saute sur les machines.
Pour que les mecs et les nanas s’occupent eux-mêmes de la suite du spectacle.
Pas’que si on reste bailler. En attendant que ça tombe du ciel...
Y’a pas de meilleur moyen pour que les charognards new-look sautent sur les places chaude.
Et qu’à la fin du compte on ait seulement changé de contremaître