I. - LA MUTUALITE FEMININE
Dans les confréries générales, les femmes étaient ordinairement admises, surtout dans les professions mixtes. L’adhésion d’une femme de maître était parfois obligatoire. Lorsqu’un maître décédait, la veuve, si elle n’était déjà membre de la confrérie, pouvait adhérer et elle recevait des secours ; elle avait d’ailleurs souvent la possibilité de continuer l’activité de son mari, avec des compagnons et sous la surveillance de la corporation.
En revanche, il (...)
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22 - Le mouvement mutualiste - André Devriendt
La mutualité prend ses racines dans l’esprit associatif et le principe d’entraide exprimé par les sociétés humaines depuis l’antiquité. Les sociétés de secours mutuels du XIXe annoncent déjà le mouvement syndicaliste et bien sût ce qui présente aujourd’hui un vaste rassemblement de masse, les mutuelles.
C’est un mouvement calme qui s’est longtemps voulu neutre même si l’Église et l’État ont bien souvent contribué à déterminer son caractère momentané. Aujourd’hui la mutualité prend plus facilement position, nous l’avons vu lorsque l’État a voulu en 1980 faire supprimer le remboursement intégral des soins médicaux.
Le mouvement mutualiste méritait une étude dans notre collection, pour cela nous avons fait appel à notre compagnon André Devriendt, secrétaire de la Mutuelle de la Presse et du Livre, à titre bénévole depuis six années.