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Défendre la révolution : Question de vocabulaire

jeudi 20 juin 2019, par Partage Noir (CC by-nc-sa)

Paradoxe tragique : la liberté, qui est principe de vie, se conquiert en tuant. Ricardo Flores Magón

Il est toujours délicat d’aborder la question des rapports entre guerre et révolution, c’est-à-dire la situation où des révolution­naires seraient amenés à défendre sur une vaste échelle leurs réalisations et, bien souvent, leurs vies.

Nous aborderons cette question, toutefois précisons que les grands principes de l’anarchisme restent inébranlables. Nous som­mes opposés à toute forme de service et à toute armée de métier. Nous refusons la présence d’une armée permanente et condamnons toute l’idéologie qui reste liée au militarisme : autorité, hiérar­chie, service d’intérêts particuliers ou d’un État, fût-il préten­dument populaire. Nous rejetons de la même manière tout conflit lié à des intérêts de territoire, de nation, d’ethnie ou de reli­gion.

Dans ces conditions, l’emploi de certains termes tels que « armée insurrectionnelle », « état-major », « comité de guerre », etc., s’expli­que par commodité de vocabulaire. Cela ne remet pas en cause les idées de beaucoup d’anarchistes.