Dès lors, la persécution continue, les expulsions, les besoins de la vie le jettent de pays à pays, mais la propagande en Italie est toujours son occupation de tous les instants. Depuis le printemps 1881, après Égypte, Syrie, Marseille, Genève, Roumanie, Paris, Bruxelles, etc., nous le trouvons à Londres, où il prend une résidence un peu stable. Malatesta avait rencontré Kropotkine passagèrement en 75, mais il se lia avec lui à Genève au début de 79, quand Le Révolté y fut fondé, et jusqu’à (…)
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Errico Malatesta (1853-1932) - Malatesta et Kropotkine
24 mai 2021, par Max Nettlau
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Errico Malatesta (1853-1932) - La « Banda del Matese »
23 mai 2021, par Max Nettlau
Nous le retrouvons à Naples où il travaille à la résurrection de l’Internationale dans le pays, et c’est alors que naquit, dans les conversations entre amis, la conception de l’anarchisme communiste, telle qu’elle avait déjà été formulée au début de cette même année 1876 par Dumartheray à Genève, et exprimée aussi en mars à Lausanne par Élisée Reclus qui couvait probablement cette idée depuis longtemps, et qui même sans l’avoir professée publiquement n’en n’avait jamais conçue d’autre. (…)
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Errico Malatesta (1853-1932) - La lutte dirigée contre l’État
22 mai 2021, par Max Nettlau
A vingt ans, donc, il accepte comme but le collectivisme anarchiste — la libre fédération des libres associations agricoles et industrielles, dont chacune s’arrangerait pour son économie intérieure, de façon à assurer à chacun le produit intégral de son travail, non pas créer un nouveau salariat, comme la polémique l’a interprété plus tard, non pas créer un appareil administratif chargé de mesures méticuleuses ; simplement, que le produit du travail ne soit diminué du fait de prélèvement au (…)
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Errico Malatesta (1853-1932) - Au cœur du mouvement anarchiste international
21 mai 2021, par Max Nettlau
Entre-temps, Malatesta reconstruisait la section napolitaine, sous le titre Federazione Operaia Napoletana, vers décembre 1871 ; le programme portait dix signatures, dont celles de Malatesta et de Cafiero, studente. Écrit avec quelque prudence, il combine les Considérants de l’Internationale, (1864) et les idées de Bakounine, dites alors anarchisme collectiviste. Sinon composé par Malatesta en entier, il peut être considéré comme le premier écrit que nous connaissions de lui. (Je l’ai (…)
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Errico Malatesta (1853-1932) - La cause anti-autoritaire
20 mai 2021, par Max Nettlau
On connaît moins le fait — il me l’a écrit lui même vers la fin de sa vie— que Malatesta, à la fois théoricien et désireux d’action, se décida à adhérer à l’organisation secrète du parti mazzinien ; il ne fut pas admis, sans doute une enquête des initiés l’avait-elle révélé comme un élément trop indépendant. Bientôt après, le 18 mars et la Commune de Paris le fascinèrent, et, à ce moment, il rencontra un jeune avocat, Carmelo Palladino, membre de l’Internationale à Naples et en relation (…)