Arrêtés le 23 août 1907, jugés le 14 mai 1909, les militants sont condamnés pour violation des lois de neutralité. Ricardo, Librado et Villarreal ne seront libérés que le 3 août 1910.
Le 7 août 1900, paraît, à Mexico le premier numéro de Regeneración, hebdomadaire qui sera publié successivement dans cette capitale (de 1900 à 1901) et aux États-Unis (San Antonio, Texas, 1904-1905, Saint Louis, Missouri, 1905-1906, Los Angeles, Californie, 1910-1918) et jouera un rôle majeur dans la chute de la dictature de Porfirio Díaz.
Organe des libertaires du Parti Libéral Mexicain (PLM) à partir de 1905, Regeneración est le principal instrument du mouvement anarchiste mexicain. Par des articles, poésies, contes et même œuvres théâtrales, ses rédacteurs diffuseront jusqu’en mars 1918 les idées libertaires à travers le Mexique.
Arrêtés le 23 août 1907, jugés le 14 mai 1909, les militants sont condamnés pour violation des lois de neutralité. Ricardo, Librado et Villarreal ne seront libérés que le 3 août 1910.
Malgré les arrestations, les emprisonnements, les procès, les militants du PLM continuent de publier Revolución.
Les tentatives insurrectionnelles de la junte échouent : à Jimenez dans l’État de Coahuila ; à Acayucan, dans l’État de Veracruz ; et à Camargo dans celui de Tamaupilas.
A travers Regeneración des échanges de vue se lient entre la Junte exilée aux États-Unis et les clubs libéraux du Mexique. Des points de politique commune sont modifiés.
Deux nouveaux clubs libéraux sont créés : le « Club Humanidad », organisé par Manuel Diéguez et Esteban Baca Calderón, et le « Club Liberal de Cananea », fondé par Enrique Bermúdez et Lázaro Gutiérrez de Lara.