Louise
Eric Mie (2005)
Je rêve à ton retour les soirs de désespoirs
Louise révoltée qu’on appelait barbare
Et qui criait bien haut : « Nul ne doit se soumettre ! »
En arrachant le cœur des entrailles du maître
Tu n’aurais pas aimé cette résignation
Toi qui remplaça Dieu par la révolution
Ces chiens rampants qui lèchent le bâton qui les frappe
Et ton utopie qui passe encore à la trappe
Louise, Louise, Louise…
Je claqu’rais bien la gueule atroce de notre ère
Peuplé de bovidés heureux de se fair’ traire
Ces familles abruties par la télévision
Qui trouvent super cool le chef de l’oppression
Comme une jolie fleur écrasée par un char
Aujourd’hui ils s’amusent à brûler tes espoirs
Louise revient nous avec tes illusions
Louise revient nous ils sont devenu con
Louise, Louise, Louise…
Et les femmes soumises aux religions des hommes
Et tous ces clandestins, tous ces noirs qu’on dégomme
Cet empire me navre or demain je veux voir
Planté dans son cadavre un joli drapeau noir
Je rêve à ton retour les soirs de désespoirs
A l’heure où les rebelles ne sont plus que des poires
Plus enivrés d’alcool que de belle utopie
Je rêve quand tu cris : « Tout pouvoir est maudit ! »
Louise, Louise, Louise…
Site internet d’Eric Mie |