La IIIe République, lors de son avènement, rend aux mutualistes la liberté de désigner eux-mêmes leurs présidents. Il fallut cependant attendre dix-sept ans pour qu’une loi, qui sera la charte du mouvement mutualiste pendant un demi-siècle, soit promulguée.
A dater de ce moment, les sociétés de secours mutuels n’ont plus besoin d’autorisation préalable pour se créer. Leurs fondateurs n’ont d’autre obligaition que de communiquer les statuts à l’Administration, qui vérifie seulement (...)
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VII. – La Mutualité - La IIIe République
5 décembre, par André Devriendt -
Programmes de Radio Libertaire du 4 au 10 décembre 2023
4 décembreDemandez le programme de #RadioLibertaire 89.4 MHz Paris - #podcasts #RSS #Stream ---> https://buff.ly/47D117Z
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VI. – La Mutualité - Le Second Empire
4 décembre, par André DevriendtSous le second Empire, la mutualité fut plus que jamais sous le boisseau. On accentua ce qui avait été commencé sous le Premier Empire et continué sous la Restauration. Napoléon III nommait lui-même les présidents des sociétés mutualistes « approuvées ». Une commission supérieure d’encouragement et de prévoyance est créée, présidée par l’Empereur. Ayant constaté que le Premier Empire et la Restauration avaient échoué dans leur tentative de foire de la mutualité un instrument docile du (...)
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V. – La Mutualité - La Révolution et ses répercussions
3 décembre, par André Devriendt1789 a été l’époque de la grande remise en question des institutions politiques et religieuses. La Révolution, au nom du libéralisme économique, fut hostile à toutes les formes d’associations professionnelles, y compris aux groupements ouvriers à caractère mutualiste.
L’hostilité de la bourgeoisie se traduisit en 1791 par le vote de la loi connue sous le nom de « Le Chapelier ». Elle proclamait l’anéantissement de toutes espèces de corporations de citoyens du même état et de même (...) -
IV. – La Mutualité - Organisation des sociétés
2 décembre, par André DevriendtAutrefois, la vie quotidienne était profondément imprégnée d’esprit religieux. Cela n’empêchait pas les sociétés compagnonniques, ou autres, d’entrer en conflit avec les pouvoirs établis, qu’ils fussent du domaine seigneurial, royal ou de l’Église. Il est donc normal que même dans les sociétés à caractère mutualiste on retrouve cet esprit religieux et que les confréries soient presque toujours placées sous la protection d’un saint ou d’une sainte. Aussi les groupements ont-ils leur siège (...)