Tout idéal qui ne se réalise pas tend à perdre, au long du temps, dans la pensée de ses propagandistes, la précision des buts que lui assignaient ses créateurs. C’est ce qui est, en partie, arrivé à l’anarchisme. C’est ce qui, pareillement, est arrivé au syndicalisme révolutionnaire. Les forces constituées pour défendre et réaliser l’un et l’autre se sont affaiblies, par rapport à ce qu’elles étaient à leurs débuts, et pendant longtemps l’essentiel du contenu des deux doctrines a été relégué (…)
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