Jusqu’en 1894, les persécutions policières et une suite de procès rendirent l’existence de Gori particulièrement difficile. Après l’attentat de Caserio contre Sadi Carnot, président de la République française, la presse réactionnaire, accusa Gori de complicité et de provocation au meurtre, le représentant comme assoiffé de sang. Le gouvernement français prit contre lui un arrêté d’expulsion avant même qu’il eût franchi la frontière.
C’était l’époque où, en Italie comme en France, et (…)
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