C’est le moment d’utiliser les syndicats comme autobus de la révolution. Chic et toc !
On élit des délégués raie-veau-cables pour appliquer nos décisions. Et un mandat. Un !
Et gérer la turne d’après les besoins et la production.
Ceci fait on téléphone aux copains. Drring ?
Et puisque chaque boite joue le même air...
Avec un peu de jugeotte on vous répartit les quantités voulues.
Pour ça, on enfourche la vieille mécanique des fédérations.
Pouhh ! Horizontale... pour relier les boutiques qui fabriquent les mêmes trucs.
Verticale... pour s’approvisionner et fourguer la production. Hmpff !
Les singes capitalos produisaient à gogo de la crotte peinte en rose.
Alors ils faisaient de la pub pour que ça se vende. Demain j’enlève mes bas !
Tirez la chasse ! Nous, on bosse sans bénef’. Et on produit utile.
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14 décembre 2021, par Kristen Foisnon
C’est pour ça qu’on vire toutes les sangsues en cravate. Sans les remplacer.
Hop ! On met le grapin sur tout ce qui sert au turbin.
Et on se met à faire tourner tout ça pour notre pomme. Hé, eh !
Quant aux pontes syndicaux qui sont trop occupés à serrer la louche aux ministres...
On s’organise sans eux. Pour que tout baigne dans l’huile.
Cette fois, of course. Terminé les moitiés et les quarts de chefs.
Plus besoin de garde-chiourme, puisqu’on turbine pour soi.
Tout le monde décide. Du gratte-papelard au visseur de boulons. Tronche de la CGC !
Et fouette cocher ! Plus de smicards minables ou de cadres sup’ grand luxe.
Fini le temps où on limait de la tôle du berceau au cercueil.
Alors... On discute le bout de gras avec les collègues. Puisque c’est les ex-larbins...
Qui gèrent la tune... -
La Gestion Directe - Acte II : mais comment donc !
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Pour que les maquereaux puissent continuer à se goinfrer à leur aise. Mais... Surgit l’État.
Il a à sa botte un tas de techno-choses en costards et de videurs musclés. Pouah !
Qui te font passer l’envie de fourrer ton nez dans tes affaires.
C’est pour ça qu’il faut bien préparer son coup.
Et semer des graines de pavés aux quatre vents.
Puisqu’avec tous les gugusses occupés à ratisser leur pognon... Ça finit toujours par coincer.
Alors dès que ça barde dur... On fout en l’air l’étouffoir social. Ouf !
On botte les fesses aux singes... Et on saute sur les machines.
Pour que les mecs et les nanas s’occupent eux-mêmes de la suite du spectacle.
Pas’que si on reste bailler. En attendant que ça tombe du ciel...
Y’a pas de meilleur moyen pour que les charognards new-look sautent sur les places chaude.
Et qu’à la fin du compte on ait seulement changé de contremaître -
La Gestion Directe - Acte I : de quoi, de quoi ?
12 décembre 2021, par Kristen Foisnon
Bonjouur ! Belle journée...
« The Père Lapurge Show » présente...
« La Gestion Directe », dites la gédé ça fait branché. Toc.
Prrenez une usine. Un truc dans ce genre là.
Y’a plein de monde qui s’agite là dedans. Bouh !
Des chefs... Des gros. Des petits. Des moyens.
Et tout un tas de prolos et de prolotes qui bossent. Enfin ceux qui sont pas au chom.
Bref, je suppose que vous voyez le tableau comme si vous y étiez
Mais comment faire... Pour foutre aux orties le bagne salarial ?
Changer les chefs ? Quelle vaste blague !. Autant changer de couvre-chef...
Les prolos-chefs sont encore plus craignos que les autres. Tout le monde sait ça.
Alors, qu’est-ce qu’il faut changer ? Tout. Eh ! -
Mollie Steimer (1897-1980)
10 décembre 2021, par Heiner Michael Becker
Parmi les militants et militantes du prétendu deuxième rang —terme aussi discriminatoire que courant pour désigner ceux sur lesquels s’appuient les grands noms pour préparer leurs meetings et conférences, et pour assurer la publication de leurs œuvres connues ou méconnues, ainsi que bien souvent leurs propres moyens d’existence—, une des plus remarquables dans les années d’entre-deux-guerres et au-delà fut certainement Mollie Steimer.
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