Lorsque la guerre d’Espagne éclate, son père Camillo va combattre sur le front d’Aragon avant que de s’installer à Barcelone où il éditera le journal en langue italienne, Guerra di Classe. Marie Louise s’y rendra deux fois, la dernière après l’assassinat de Camillo par les communistes en mai 1937. Elle se rendra ensuite en Angleterre rejoindre son compagnon Vernon Richards et y passera le reste de sa vie, prenant la nationalité anglaise.
De 1936 jusqu’à sa mort, son nom sera associé à celui de Freedom Press. Entre février et juin 1939, elle participera à la tentative de maintenir les liens au sein du mouvement anarchiste à travers le journal Revolt !. Elle fit aussi partie du petit groupe à l’origine de War Commentary en novembre 1939. Ce qui lui valut de passer en procès en avril 1945, accusée d’incitation à la désertion, et d’être acquittée suite à un vice de forme.
Elle a continué à s’intéresser à la psychologie, en étant une des premières personnes en Grande Bretagne à s’intéresser aux travaux de Wilhelm Reich, dans un article d’août 1945 intitulé « Sexuality and Freedom » paru dans le journal Now de George Woodcock.
Marie-Louise Berneri est décédée le 13 avril 1949